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LES AUTRES COMMUNAUTES

Le contexte de crise sucrière en raison de l’apparition du sucre de betterave concomitamment à l’abolition de l’esclavage a poussé les planteurs à se tourner vers de nouvelles solutions en matière d’immigration. Les flux ont essentiellement touché les communautés indiennes et asiatiques mais d’autres minorités ont immigré.

Les Africains Congos : la première vague d’immigration en 1852 arrive en Martinique en provenance du Congo. Elle sera stoppée dix ans plus tard par Napoléon III en raison des critiques acerbes, ces « recrutements » bien que légaux étant assimilés à une nouvelle forme d’esclavage. Environ 25000 « negs congo » sont arrivés aux Antilles Françaises. Une petite partie estimée à 5 % provenait du Zaïre et de la Sierra Leone.

Outre les Africains et les Syro-libanais, l’arrivée de Palestiniens, Italiens et de Saint-Luciens entre la fin du XIXème siècle et la veille de la Seconde Guerre Mondiale, constitue un tournant dans l’histoire de l’immigration en termes de nouvelles nationalités. Leur émigration est liée aux problèmes de crises politiques de leurs pays respectifs.

Quelques dizaines de familles italiennes font partie des immigrations historiques. 

A l’origine, en 1896, Leopold PETRELUZZI arrive sur un brick en provenance de Meta di Sorrento. Il tombe amoureux de la Guadeloupe mais surtout d’une demoiselle de la Roncière dont la famille habitait sur l’un des ilets face au Port de Pointe-à-Pitre. 2 ans plus tard, Leopold PETRELUZZI achète l’un des ilets voisins qui porte toujours aujourd’hui le nom de l’ilet PETRELUZZI…

D’autres familles tels que les Venutolo, Fabbricatore,etc. suivront au XXème siècle. Les italiens ont investi le marché de la bijouterie, sinon peu de traces ou influences notables existent dans le patrimoine local.

Les vagues récentes migratoires concernent essentiellement les ressortissants des états caribéens en crise (haïtiens, dominiquais et dominicains, ou de syriens et libanais fuyant la guerre…)



COLLECTION DU MUSÉE

CENDRIER PUBLICITAIRE VENUTOLO

Ce cendrier publicitaire promeut la bijouterie Venutolo. 

Quelques dizaines de familles italiennes font partie des immigrations historiques. 

A l’origine, en 1896, Leopold PETRELUZZI arrive sur un brick en provenance de Meta di Sorrento. Il tombe amoureux de la Guadeloupe mais surtout d’une demoiselle de la Roncière dont la famille habitait sur l’un des ilets face au Port de Pointe-à-Pitre. 2 ans plus tard, Leopold PETRELUZZI achète l’un des ilets voisins qui porte toujours aujourd’hui le nom de l’ilet PETRELUZZI…

D’autres familles tels que les Venutolo, Fabbricatore,etc. suivront au XXème siècle.

DATATION : début XXème siècle